Un nouvel article sur le rôle du microbiote dans les maladies neurodégénératives. 

Olivier Soulier évoquait déjà cela dans un article de 2018 sur le rôle de la flore intestinale et surtout d’E.coli : voir l’article

L’ARTICLE :

Alzheimer : le microbiote en cause  ?

Modifier le microbiote intestinal de souris permet d’éviter qu’elles ne développent une forme génétique de la maladie d’Alzheimer. C’est la première fois que l’on met en évidence un lien de cause à effet entre les bactéries intestinales et une pathologie neurodégénérative.

Bénédicte Salthun-Lassalle

06 avril 2023|  CERVEAU & PSYCHO N° 154

L’idée de manger sain pour avoir un bon microbiote intestinal et donc une bonne santé non seulement physique, mais aussi mentale, fait son chemin : de nombreuses études ont prouvé que le type de bactéries (inoffensives) qui peuplent nos intestins influe sur le cerveau. Mais comment ? L’équipe de David Holtzman, de l’école de médecine de l’université Washington, à Saint Louis, aux Etats-Unis, a montré qu’une modification de ce microbiote diminue directement la mort des neurones dans la maladie d’Alzheimer, en révélant le mécanisme en jeu. C’est la première fois que l’on met réellement en cause le microbiote dans la survenue d’une maladie cérébrale.

On savait déjà que les bactéries intestinales de patients atteints de la maladie d’Alzheimer différaient de celles des personnes âgées non malades et qu’une perturbation de ce microbiote, ou la présence de certaines souches, suffisait à augmenter le risque de dépression, de maladies neurodégénératives ou de troubles du développement neurologique…

(…) on pourrait en effet envisager des thérapies à base d’antibiotiques, de probiotiques, de psychobiotiques, ou de microbiote fécal (greffe de selles) – en gros des traitements régulant la composition de nos bactéries intestinales, pour sélectionner les bonnes souches de bactéries, à savoir celles qui ne produisent pas les trois acides gras, et prévenir, voire traiter, les maladies neurodégénératives…

Lire l’article

Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 356

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