« L’embryologie est merveilleuse. C’est une des clés fondamentales de la compréhension de l’être humain et de son fonctionnement (…). On pourrait dire que notre développement va résumer la totalité de la vie ».

Olivier Soulier – L’embryologie (voir un extrait)

L’ARTICLE :

Découvrez la première cartographie 3D d’une tête d’embryon humain

Sciences et avenir – Publié le 19 décembre 2023 – Par Sylvie Riou-Milliot

Une équipe française vient de réaliser un travail exceptionnel : la première cartographie d’une tête d’embryon humain. Tout repose sur une alliance sophistiquée entre biochimie et optique. Des travaux dont l’objectif est de mieux comprendre les mécanismes à l’origine des malformations cérébrales.

Crédits : Raphaël Blain/Alain Chédotal, Institut de la vision (Inserm/CNRS/Sorbonne Université)

Image 3D obtenue en microscope à feuillet de lumière d’un œil d’embryon humain transparisé de 12 semaines. Les six muscles oculomoteurs responsables des mouvements des yeux et les trois nerfs moteurs (en blanc, vert et rouge), ont été colorisés à l’aide d’un logiciel de réalité virtuelle.

Pour réaliser cette prouesse, les différentes équipes (Inserm, CNRS, Sorbonne Université, Institut de la vision, Université Claude Bernard Lyon 1, Hospices civils de Lyon), coordonnées par Alain Chédotal, prix de recherche Inserm 2017, ont eu recours à des techniques alliant biochimie et une optique sophistiquée, le microscope à feuillet de lumière.

Extrait

« La tête, la structure la plus complexe du corps humain
Pour mémoire, la tête est en effet la structure la plus complexe du corps humain. Car outre ses différentes enveloppes protectrices (os, muscles, peau) elle contient bien sûr le cerveau sans compter sur les éléments vasculaires (artères, veines), les nerfs sans oublier les glandes, celles dites endocrines (secrétant des hormones directement dans la circulation sanguine) comme l’hypophyse, mais aussi les exocrines (secrétant des substances vers le milieu extérieur) telles les glandes salivaires ou lacrymales. »

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Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 356